Hardingfele d'après Trond Isaksen Fladebo 1760
Mai 2021

     Le Projet de recherche dans lequel s’inscrit la fabrication de cet instrument est sur  “L'instrumentarium à cordes sympathiques européen du XVIe au XVIIIe siècles. Etude historique, esthétique, et acoustique des instruments, de leurs pratiques et de leurs répertoires”, sujet de thèse de Louise Condi, financé par Sorbonne Université au travers du Collegium Musicae.
      Elle est épaulée pour l’étude acoustique approfondie du Hardingfele par Yvan Giro, en stage du M2 ATIAM au sein de l’équipe LAM de l’institut Jean Le Rond d’Alembert (encadré par Jean-Loïc Le Carrou, Louise Condi et Jean-Théo Jiolat)

       La thèse est rattachée et dirigée par Équipe Lutherie-Acoustique-Musique, Institut Jean Le Rond d’Alembert (SU, CNRS) : J.-L. Le Carrou, (MC de SU, co-directeur de la thèse) ; Institut de Recherche en Musicologie (SU, CNRS, BnF, MC) : A. Davy-Rigaux (DR du CNRS, co-directeur de la thèse) et T. Psychoyou (MC de SU, co-encadrante de la thèse) ; Équipe Conservation Recherche, Musée de la Musique, Cité de la Musique – Philharmonie de Paris (Centre de Recherche sur la Conservation - MNHN, MC, CNRS) : J.-P. Échard (conservateur, co-encadrant de la thèse).

 

Cet instrument est en épicéa pour la table et en aulne pour le fond, les éclisses et la tête. La touche et le cordier sont en houx plaqué ce choix historique des essences donne un instrument très léger et très facile d'émission. A la demande du client les chevilles sont les mécaniques Wittner qui simplifient grandement l'accord.